Cabo Polonio

Coucou vous tous, 

Ben faut quand même que je cous raconte ma petite virée sur la côte est du pays. Ludmilla ( ma copine Bulgare) et moi sommes allées passer queslques jours (largement trop courts) dans 2 sites différents. Cette article concerne le spot de Cabo Polonio qui est un village de pécheurs qui se trouve dans une réserve où les véhicules ne sont pas admis. Il n'y a pas d'électricité ni d'eau courante. Enfin pas distribuées par des lignes electriques ni un réseau d'eau classique.

En effet, chaque maison est plus ou moins équipée d'un système qui lui est propre (batteries, éoliennes, solaire voir les 3 pour ceux qui souhaitent avoir un max de commodités du type internet). Les frigos sont à gaz. 

Un véhicule passe chaque jour distribuer de l'eau dans les citernes qui sont sur les toits des maisons, la plupart d'entre elles sont aussi équipées de puits.

C'est vraiment trop bien de se déconnecter (moi l'ourse de la technologie, je vous dis pas comment j'étais dans mon élément). 

Il y a quelques décenies, les gens se sont installées ici en construisant des maisons sans permis de construire (tient! ça me rapelle vaguement La Roche Percée!). Les maisons ont poussé de bric et de broc. Certaines d'ailleurs sont si minuscules qu'on dirait juste des chambres. 

Comme c'est une réserve, les gens devaient construire le plus vite possible, parfois de nuit. Il leur fallait faire venir les matériaux de construction par des voies de contrebandes! Les planches planquées sous les "trucks". Les gardes sont à l'affût, imposent la démolition.

Ces trucks permettent le transport des gens depuis le portail de l'entrée (trajet d'environ 7 km dans les dunes et sur la plage) aux différents arrêts de bus (appellés "parada") qui sont dans le village. 

Donc pas de route non plus, juste des sentiers en sables, herbage et plantes du bord de mer. On peut donc se promener pieds nus toute la journée.

Il y a un grand phare qui sépare 2 superbes plages assez reconnues pour le surf local (tient! ça me re-dis quelque chose). North beach et South beach.

La plupart des maisons sont super bien décorées par des peintures plus ou moins psychédéliques. L'autre style de maisons   sont blanches, pétantes sous le soleil. Pas immenses non plus. Ca fait un peu comme une séparation entre "chicos" et baba cools.

Ici c'est plutôt hyppie, y'a des rastamans, des babas, des touristes, des jeunes qui viennent se lacher, des vieux... Ca brasse un max de gens en été. On a eu la bonne idée de venir alors que ça s'était un peu calmer.  Merci à Dolores de nous avoir recommandé ce spot magique. Ell y a vécu pas mal d'années.

Nous avons loué une maison " la Vaca" communément pour nous "la Vache". Peinte comme une vache vaudoise. Trop valab la mez. Hyper simple mais qui m'a bien rapellé celles que l'on trouve chez nous aussi en brousse. Juste en face de la mer.

Nous avons rencontré des gens hyper sympas, ouverts d'esprit, chaleureux. Des locaux mais aussi des touristes du monde entier. On a passé la soirée avec des italiens, des canadiens, des anglais de tous âges. Ici on perd tous nos repères et tout le monde est euphorique, détendu, heureux. Avec la forte envie de partager des bons moments.

On a fait une super soirée le deuxième jour et évidemment je me suis retrouvée à danser jusqu'à l'aube, et + si affinités...LOL.

Le ciel "by night" est aussi splendide que celui de La Roche. Voie lactée et milliers d'étoiles qui paraissent ultra proche de nous. Aucune pollution de lumières (pas d'électricité je vous le rappelle). D'ailleurs cela ne facilite pas les choses pour retrouver la maison. De jours aucun soucis, mais de nuit!!!!Elles paraissent toutes identiques, y'a plus aucun repère et je vous garantis que y'a rien qui ressemble plus à un chemin de sable qu'un autre chemin de sable. On a bien rit car on s'est "perdu" et on a retrouver par le plus grand des hazard la maison du copain chez qui on a passé la première soirée. Il nous a racompagné.

Pour l'instant je dirais que c'est l'endroit de l'Uruguay que jai le plus aimé. J'en ai pas encore vue des dizaines mais je crois que celui-ci est le MUST. Je n'ai envie que d'une chose: Y retourner avant la saison fraiche. 

J'aurais encore plein de choses à raconter au sujet de Cabo Polonio mais je ne peux pas écrire des kilos de lignes non plus, et tout ne se dit pas. Comme il est de coutume de dire pour Végas, moi je le dis pour Cabo: Ce qui se pase à Cabo Polonio, reste à Cabo Polonio. 

Je vous embrasse tous très forts. 

Votre Précieuse. (surtout à toi ma fifille que j'aime fort)